Avant la messe, à la maison (dans la semaine, ou le matin). On prend le temps de lire les lectures du dimanche, d’essayer de comprendre les textes, de nous interroger. Cela nous permet de mieux les écouter au moment de la messe.
En entrant dans l’église. On fait le signe de croix avec l’eau bénite, pour nous rappeler notre baptême, et pour demander la purification de nos cœurs. Puis on fait la génuflexion (un genou au sol) en direction du tabernacle (signalé par la lumière rouge) pour saluer la présence du Christ. Le Christ est là. C’est lui qui nous accueille. Que nos regards le recherchent avant toute chose, avant même de rechercher nos amis ou notre place.
Juste avant la messe, dans l’église. Le silence est nécessaire pour préparer nos cœurs à la célébration de l’Eucharistie, qui est la source et le sommet de la vie chrétienne. La Vierge Marie nous y aide. Invoquons-la avec amour.
Procession d’entrée. Le prêtre sort de la sacristie et traverse l’assemblée pour monter à l’autel. Cela symbolise le Christ qui nait de la Vierge Marie et qui entre dans le monde, pour conduire l’humanité́ au Ciel. Pendant que le prêtre traverse l’assemblée, il recueille dans son cœur toutes les intentions des fidèles. Qu’il est donc important d’arriver à l’heure ! On est debout.
Chant d’entrée. Pendant la procession, le chant est à la fois une louange à Dieu et le rassemblement des fidèles. Nous sommes peut-être venus à la messe seul, ou en famille, ou avec des proches. Par le chant d’entrée, c’est toute l’assemblée qui forme un corps. En unissant nos voix pour chanter Dieu, nous unissons en fait nos cœurs. Raison de plus pour arriver à l’heure ! On est debout.
Signe de Croix. Après le chant d’entrée, nous nous revêtons du signe de la Croix, qui est le signe de l’Amour et de la Victoire du Christ. C’est par la Croix que le Christ a manifesté l’Amour de Dieu pour l’humanité́, et qu’il nous a rachetés du péché́ et de la mort. Ne faisons pas ce signe machinalement. Ce signe est la porte d’entrée de tout ce que nous allons vivre pendant la messe. On est debout.
Acte pénitentiel. Au début de la messe, il est bon de se reconnaitre pécheurs. Cela attire la miséricorde de Dieu, c’est-à-dire sa tendresse infinie. On est debout.
Je confesse à Dieu tout-puissant, je reconnais devant vous, frères et sœurs, que j’ai péché en pensée, en parole, par action et par omission. (On se frappe la poitrine en signe de regret) Oui, j’ai vraiment péché. C’est pourquoi je supplie la bienheureuse Vierge Marie, les anges et tous les saints, et vous aussi, frères et sœurs, de prier pour moi le Seigneur notre Dieu.
Seigneur, prends pitié. Ô Christ, prends pitié. Seigneur, prends pitié.
(Ou, en grec : Kyrie eleison. Christe eleison. Kyrie eleison).
GLORIA. A la messe, nous ne sommes pas seuls ! Une multitude d’anges nous accompagnent. Avec eux, nous chantons « Gloire à Dieu… paix aux hommes ». Mettons-y tout notre cœur, en essayant de penser à toutes les paroles qui sortent de notre bouche. On est debout. On ne chante pas le Gloria pendant l’Avent, ni pendant le Carême.
Gloire à Dieu, au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu’il aime. Nous te louons, nous te bénissons, nous t’adorons, nous te glorifions, nous te rendons grâce, pour ton immense gloire ; Seigneur Dieu, Roi du ciel, Dieu le Père tout-puissant. Seigneur, Fils unique, Jésus Christ, Seigneur Dieu, Agneau de Dieu, le Fils du Père. Toi qui enlèves les péchés du monde, prends pitié de nous ; toi qui enlèves les péchés du monde, reçois notre prière ; toi qui es assis à la droite du Père, prends pitié de nous. Car toi seul es saint, toi seul es Seigneur, toi seul es le Très-Haut, Jésus Christ, avec le Saint-Esprit, dans la gloire de Dieu le Père. Amen.
Collecte. La première partie de la messe s’achève par la prière d’ouverture, ou « collecte » (elle rassemble toutes les intentions de l’Église). Cette prière est propre à chaque dimanche. On est debout.
Le prêtre dit : « Prions le Seigneur ». (Pendant le temps de silence, on pense à nos intentions de prière). Après la prière, on répond « Amen », qui veut dire « je m’appuie sur du solide ». Après la collecte, on s’assied.
Lectures. Puis on entre dans la « liturgie de la Parole. » Ce n’est pas le prêtre qui choisit les lectures qui seront lues. C’est l’Église qui nous demande de lire les textes en question. Le dimanche, on les lit sur un cycle de trois ans (« années A, B, C »). Les lectures choisies pour la messe sont compilées dans un livre appelé le lectionnaire. La Bible a été écrite par des hommes, sous l’inspiration du Saint-Esprit. C’est pourquoi l’on dit qu’elle contient la Parole de Dieu. Écoutons de tout notre cœur, car Dieu a quelque chose à nous dire.
Après la 1ère et la 2nde lecture, le lecteur dit « Parole du Seigneur ». On répond : « Nous rendons grâce à Dieu ». On est assis.
Avant l’Évangile : « Le Seigneur soit avec vous. – Et avec votre esprit. – Évangile de Jésus-Christ selon saint … – Gloire à toi, Seigneur ».
On fait trois signes de croix : un sur le front, un sur les lèvres, un sur le cœur, afin que Dieu ouvre notre intelligence et notre cœur à sa Parole, et notre bouche pour que nous puissions la proclamer. On se tient debout.
A la fin de l’Évangile : « Acclamons la Parole de Dieu. – Louange à toi Seigneur Jésus ! »
On peut considérer toute la messe comme un dialogue, un échange, entre le Christ époux et l’Église épouse. Le Christ se donne à son épouse ; l’Église reçoit son époux, s’unit à lui, et se donne à lui. C’est déjà le cas dans la « liturgie de la Parole ». Dieu parle (première lecture) ; l’Église répond (psaume) ; Dieu répond à son tour (Evangile).
Homélie. Le prêtre (ou le diacre) comment la Parole de Dieu, pour nous aider à la comprendre et à la mettre en pratique.
Credo. L’Église épouse exprime sa confiance à son époux. Nous professons maintenant la foi de l’Église. « Credo » veut dire « je crois ». Nous avons écouté la Parole de Dieu ; en disant « je crois », nous tâchons d’adhérer à cette Parole de tout notre cœur. Il y a deux formulations possibles. Le Credo des apôtres (plus connu) ; et le Credo de Nicée-Constantinople (plus développé). On est debout, et on s’incline quand on dit « qui a été conçu du Saint-Esprit, est né de la Vierge Marie ».
Prière universelle. L’Église fait monter vers Dieu les intentions de l’humanité. Nous prions pour l’Église, pour les dirigeants dans le monde, pour les situations difficiles, pour notre communauté, et pour les intentions personnelles qui sont en nos cœurs. On est debout.
Présentation des dons. Nous offrons à Dieu ce qui vient de lui. Le pain et le vin (« fruits de la terre, de la vigne, et du travail des hommes ») sont présentés à l’autel. Pendant la messe, ils deviendront Corps et Sang du Seigneur. Le Christ va s’offrir à nous ; c’est donc le moment de nous offrir à lui, et avec lui. Pendant ce temps, on chante un chant qui exprime le don de nos vies. On est assis.
C’est aussi le moment de la quête. Par la quête, nous faisons un don matériel qui exprime le don spirituel que nous faisons dans notre cœur. Grâce à Dieu, nous avons travaillé pendant la semaine. Il est bon de lui offrir une part de nos revenus. L’argent de la quête est destiné à pourvoir aux besoins matériels de l’Église, en vue de l’annonce du Royaume de Dieu. Ce n’est donc pas le moment de nous débarrasser de nos petites pièces ou de nos jetons de caddie ! J
L’encensement. L’encens symbolise la prière qui monte. Dans la Bible, offrir l’encens est une marque d’honneur. Pendant la messe, on honore : l’autel et la croix (au début de la messe) ; l’Évangile ; le pain et le vin, qui vont devenir Corps et Sang du Christ ; les prêtres, qui représentent le Christ-Tête ; les fidèles, qui représentent le Corps mystique du Christ ; l’hostie consacrée, Corps eucharistique du Christ, puis le Précieux Sang du Christ. Pendant l’encensement des fidèles, on est debout.
« Lavabo » (qui signifie « je lave »). Évocation du psaume 25 : « je lave mes mains en signe d’innocence, pour approcher de ton autel, Seigneur ». En signe de purification, et, avant de toucher le Corps du Christ, le prêtre se purifie les doigts.
Prière sur les offrandes. A la fin de la présentation des dons, le prêtre conclut par une prière d’offrande, différente pour chaque dimanche. Elle commence par le dialogue : Priez, frères et sœurs : que mon sacrifice, qui est aussi le vôtre, soit agréable à Dieu le Père tout puissant. – Que le Seigneur reçoive de vos mains ce sacrifice/ à la louange et à la gloire de son Nom,/ pour notre bien et celui de toute l’Eglise. On est debout.
Préface. « – Le Seigneur soit avec vous. – Et avec votre esprit. – Élevons notre cœur. – Nous le tournons vers le Seigneur. – Rendons grâces au Seigneur notre Dieu. – Cela est juste et bon… » La « préface » est la prière qui nous introduit à la « liturgie de l’Eucharistie ». C’est la deuxième grande partie de la messe après la « liturgie de la Parole. » La préface a pour but de préparer nos cœurs à nous tourner vers la Face de Dieu. Il y a plusieurs préfaces possibles, selon la fête du jour, ou bien, selon le choix du prêtre. Toutes les préfaces évoquent un des aspects du mystère de Dieu, du Christ, de l’Église… On est debout.
Depuis le début de la messe, à travers les chants, les lectures, le Credo, la prière universelle, les offrandes, nous avons unis nos cœurs. Et maintenant, nos cœurs unis entrent dans le même élan, qui est celui de l’adoration de Dieu, et de l’offrande à sa gloire.
« Sanctus. » La préface se termine avec l’évocation des anges. En présence de la face de Dieu, nous sommes unis aux anges qui se prosternent devant la majesté divine. On dit « Saint ! Saint ! Saint ! » en l’honneur de la Sainte Trinité, et pour adorer le Père, le Fils, et le Saint-Esprit. Ce chant reprend la vision du prophète Isaïe (Is 6,3) et la vision de l’apôtre saint Jean (Ap 4,8). Ayant adoré la Sainte Trinité, nous acclamons l’Incarnation du Fils : « Béni soit Celui qui vient au Nom du Seigneur » (Ps 117). Le Fils de Dieu est venu parmi les hommes. Et il vient à chaque eucharistie. On est debout.
Saint, Saint, Saint, le Seigneur, Dieu de l’univers ! Le ciel et la terre sont remplis de ta gloire. Hosanna au plus haut des cieux ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur. Hosanna au plus haut des cieux ! (Ou, en latin : Sanctus, Sanctus, Sanctus, Dominus Deus Sabaoth. Pleni sunt caeli et terra gloria tua ! Hosanna in excelsis ! Benedictus qui venit in nomini Domini ! Hosanna in excelsis !)
Prière eucharistique. Nous arrivons maintenant au sommet de la célébration. C’est le moment où nous offrons à Dieu le Père le Sacrifice de son Fils Jésus. Il y a quatre prières eucharistiques principales, au choix du prêtre. Chacune exprime l’action de grâces et l’adoration qui reviennent à Dieu, en même temps qu’elle implore sa miséricorde pour l’Église, pour les vivants et pour les défunts. Pendant la prière eucharistique, on appelle l’Esprit-Saint, (prière dite « épiclèse »), pour qu’il vienne sur le pain et le vin (imposition des mains du prêtre), ainsi que sur l’assemblée. Le pain et le vin vont être transformés (« transsubstantiation ») pour devenir Corps et Sang du Christ : sa « présence réelle ». L’assemblée, elle aussi, est appelée à être transformée, pour être vraiment ce qu’elle reçoit, le Corps mystique du Christ.
Pendant la prière eucharistique, le prêtre prononce les paroles de la consécration : ce sont les paroles de Jésus, par lesquels le pain (l’hostie) et le vin deviennent Corps et Sang de Jésus. On est à genoux pour adorer Jésus, réellement présent : corps, sang, âme et divinité. Au moment de l’élévation de l’hostie, puis du calice, on lève les yeux vers le Seigneur pour le contempler, et on peut prier dans son cœur (par exemple « Mon Seigneur, et mon Dieu ! »). L’élévation symbolise le Christ élevé de terre au moment de la Crucifixion. Puis, au moment où l’hostie et le calice sont reposés sur l’autel, on incline la tête en signe d’adoration. Juste après la consécration du Sang du Christ, on dit « l’anamnèse » (mémorial).
« – Il est grand le mystère de la foi ! – Nous annonçons ta mort, Seigneur Jésus, nous proclamons ta résurrection, nous attendons ta venue dans la gloire. »
Alors que toute la prière eucharistique s’adresse à Dieu le Père, là on s’adresse au Seigneur Jésus, présent sur l’autel, pour faire mémoire de sa mort et de sa résurrection, et pour proclamer notre espérance en sa Venue glorieuse. Mais en attendant, Il est vraiment là, dans le Sacrement de l’Eucharistie. On peut se relever soit juste après l’anamnèse, soit à la fin de la prière eucharistique.
On termine la prière eucharistique avec la « doxologie » (doxa veut dire gloire). Le prêtre (et, s’il y en a un, le diacre), élève l’hostie et le calice en même temps. Cette élévation est celle du Christ ressuscité, qui sort du tombeau. Le prêtre dit : « Par Lui (Jésus), avec Lui et en Lui, à Toi, Dieu le Père Tout-Puissant, dans l’Unité du Saint-Esprit, tout honneur et toute gloire, pour les siècles des siècles ! » et le peuple répond : « Amen ! » C’est une évocation de la Sainte Trinité. Par la doxologie, nous entrons dans l’élan de Jésus qui nous entraîne vers le Père, dans la puissance de l’Esprit.
Notre Père. Grâce à Jésus qui nous donne son Esprit, nous pouvons nous adresser à Dieu en l’appelant « Abba », « Père » ! Cela veut dire aussi que nous sommes frères. Efforçons-nous de dire cette prière en communion avec les chrétiens ici réunis, et même avec tous les chrétiens du monde. On est debout.
Le geste de paix. La paix est un don de Dieu. Il faut la recevoir et la transmettre. Pendant la messe, cette paix de Dieu jaillit de l’Eucharistie, Jésus présent sur l’autel. Le prêtre (ou le diacre quand il y en a un) invite à se donner la paix. Il ne s’agit pas de se dire un simple bonjour ou de se déplacer dans toute l’église, mais simplement de la transmettre de proche en proche, avec nos voisins immédiats.
« Agnus ». Le prêtre fractionne l’hostie, pour montrer que le Christ veut se donner Lui-même en partage. Une petite parcelle de l’hostie est déposée dans le Calice, contenant le Précieux Sang, pour signifier que le Christ est ressuscité.
Pendant ce temps, on chante Agneau de Dieu : c’est la manière dont saint Jean-Baptiste a désigné le Christ. C’est lui le véritable Agneau, qui remplace tous les sacrifices de l’Ancien Testament.
Agneau de Dieu, qui enlèves les péchés du monde, prends pitié de nous. Agneau de Dieu, qui enlèves les péchés du monde, prends pitié de nous. Agneau de Dieu, qui enlèves les péchés du monde, donne-nous la paix. (Ou, en latin : Agnus Dei, qui tollis peccata mundi : miserere nobis. Agnus Dei, qui tollis peccata mundi : miserere nobis. Agnus Dei, qui tollis peccata mundi, dona nobis pacem.)
Le prêtre prie à voix basse. On peut s’associer à sa prière : « Seigneur Jésus Christ, Fils du Dieu vivant, selon la volonté du Père et avec la puissance du Saint-Esprit, tu as donné par ta mort la vie au monde. Que ton corps et ton sang me délivrent de mes péchés et de tout mal. Fais que je demeure fidèle à tes commandements et que jamais je ne sois séparé de toi. Seigneur Jésus Christ, que cette communion à ton corps et à ton sang n’entraîne pour moi ni jugement ni condamnation ; mais qu’elle soutienne mon esprit et mon corps et me donne la guérison. »
Puis le prêtre élève l’hostie pour la présenter aux fidèles. Comme le publicain (Lc 18,13), on se frappe la poitrine en signe d’humilité et de repentir, et on dit, comme le centurion (Mt 8,8), « Seigneur, je ne suis pas digne… »
-Voici l’Agneau de Dieu, voici celui qui enlève les péchés du monde. Heureux les invités au repas des noces de l’Agneau !
-Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir, mais dis seulement une parole, et je serai guéri.
Ensuite, le prêtre communie au Corps et au Sang de Jésus en disant : « que le Corps et le Sang du Christ me gardent pour la vie éternelle. »
Puis les fidèles s’avancent en procession pour communier. Cette procession du peuple est très importante. Elle n’est pas simplement « j’attends mon tour », mais elle symbolise la marche de tout le Peuple de Dieu vers le Ciel. Pendant la messe, le sanctuaire (l’espace sacré où se trouve l’autel) symbolise le Ciel (cf. Héb. 8). Notre Dieu, « qui habite une lumière inaccessible » (1 Tim 6,16), a aboli la distance entre Dieu et les hommes. On vient communier à l’entrée du Sanctuaire, c’est-à-dire qu’à ce moment-là, le Ciel vient à la rencontre de la terre. Quand on communie au Corps du Christ, on est ainsi uni à Dieu. Mais on est aussi uni à tous nos frères et sœurs, qui reçoivent le même Pain, pour former avec eux un seul Corps, le Corps (mystique) du Christ.
« – Le Corps du Christ. – Amen. »
On peut recevoir le Corps du Christ debout ou à genoux. Si on reçoit la communion dans la main, on ne se déplace pas avec, et on communie avec la plus grande précaution pour ne pas faire tomber l’hostie. On vérifie qu’il ne reste pas de parcelle dans sa main.
Recevoir le Corps du Christ est trop grand, personne n’en est digne. Il faut simplement être bien disposé. Qu’est-il exigé pour recevoir la Communion ? (Compendium du Catéchisme de l’Église Catholique, n. 291). Pour recevoir la Communion, il faut être pleinement incorporé à l’Église catholique et être en état de grâce, c’est-à-dire sans conscience d’avoir commis de péché mortel. Celui qui est conscient d’avoir commis un péché grave doit recevoir le sacrement de la Réconciliation avant d’accéder à la Communion. Il importe aussi d’avoir un esprit de recueillement et de prière, d’observer le jeûne prescrit par l’Église et d’avoir des attitudes corporelles dignes (gestes, vêtements), comme marques de respect envers le Christ. En outre il est nécessaire de s’être confessé auprès d’un prêtre (sacrement de la réconciliation) et d’avoir reçu l’absolution, au moins dans l’année écoulée.
Après la communion, on marque un temps de silence pour rendre grâces à Dieu pour un don si grand. On retourne à sa place, et on peut se tenir debout, assis, ou à genoux.
Le prêtre conclut par une prière qui nous invite à faire fructifier le don reçu.
« … par le Christ notre Seigneur. – Amen. »
Rite de conclusion. « Le Seigneur soit avec vous. – Et avec votre esprit. – Que Dieu tout puissant vous bénisse, le Père, et le Fils, et le Saint-Esprit. – Amen. – Allez, dans la paix du Christ. – Nous rendons grâce à Dieu. »
On attend que la procession soit passée pour sortir.
Nous sommes maintenant chargés de vivre conformément à la Parole que nous avons reçue et à l’Eucharistie que nous avons célébrée. Nous sommes chargés d’être des témoins du Christ, et de faire de nos vies une louange à la gloire de Dieu.